Rapports annuels

La FBF publie « L’année de la banque 2024 »

Rapport annuel FBF 2024

Le rapport annuel « L’année de la banque » revient sur les temps forts du secteur bancaire en 2024. Il est essentiel d’atteindre un juste équilibre entre solidité et compétitivité pour renforcer l’autonomie stratégique de l’Union Européenne et sa capacité à financer la croissance de demain et le futur de l’Europe.

Croissance et transition

Présentes au cœur de l’économie et de la société, les banques sont les acteurs qui rendent possibles les projets de leurs clients, qu’il s’agisse de projets immobiliers, d’innovation, d’investissement, de transition et de transformation… Dans une année marquée par un ralentissement économique de la croissance et des incertitudes politiques et géopolitiques, elles ont continué d’accompagner leurs clients et de proposer des solutions de financement pour une croissance durable de l’économie. Les banques se sont mobilisées pour trouver des réponses adaptées à leurs clients confrontés à des difficultés sectorielles ou des situations de crise dans certains territoires de France. Elles se sont aussi fortement engagées au service du financement des grandes transitions, notamment écologique. En témoignent les encours de crédits verts et durables qui ont plus que quadruplé en trois ans.

Inclusion et engagement

S’appuyant sur un ancrage territorial parmi les plus denses d’Europe et une proximité relationnelle développée par le digital, le modèle bancaire français permet d’accompagner tous les clients au plus près de leurs besoins. Les banques proposent ainsi une gamme de services diversifiés et innovants, en particulier en matière de paiements, qui répondent aux attentes de simplification des usages quotidiens tout en assurant la protection des données et la sécurité des opérations. À cet égard, la profession a conduit en 2024 une nouvelle campagne nationale de prévention contre la fraude, associant les pouvoirs publics.

La cohérence de ce modèle est un véritable atout d’inclusion bancaire et financière. Cela se concrétise, entre autres, par des services accessibles à un coût modéré, des offres adaptées aux clients les plus fragiles, souvent gratuites, des actions d’éducation financière ou encore des initiatives pour l’insertion de publics éloignés de l’emploi.

Le secteur bancaire est un acteur dynamique de l’emploi en France, avec des effectifs en hausse pour la première fois depuis plusieurs années. Engagé et responsable, il a accompagné ses 355 000 salariés dans l’évolution de leurs compétences et a lancé une grande campagne nationale d’attractivité pour faire connaître la diversité des métiers et les opportunités de carrière dans la banque.

Compétitivité et investissement

Le secteur bancaire a montré sa solidité et sa résilience pour traverser les crises et changements rapides d’environnement macroéconomique. Les banques ont aussi prouvé qu’elles constituaient une part de la solution face aux défis économiques de l’Europe, tant en termes de croissance, de compétitivité et d’innovation, que face au risque de décrochage économique et technologique souligné par le rapport Draghi. Le paquet bancaire prudentiel poursuit cette logique de résilience mais soulève également la question stratégique de la compétitivité des banques de l’UE vis-à-vis de leurs homologues des pays tiers.

Cet enjeu est au cœur des priorités de la profession : il est essentiel d’atteindre un juste équilibre entre solidité et compétitivité pour renforcer l’autonomie stratégique de l’UE et sa capacité à financer la croissance et l’avenir de l’Europe. À cet égard, les propositions sur l’union de l’épargne et de l’investissement doivent être suivies d’effets concrets pour répondre aux besoins massifs de financement de l’économie et des transitions écologiques et technologiques.

Les réformes en cours concernant la résolution bancaire, la garantie des dépôts, l’ouverture des données et la stratégie d’investissement de détail sont également des sujets d’attention dans l’agenda européen. Celui-ci ne doit pas manquer ses objectifs ni générer des impacts indésirables pour le secteur bancaire et la capacité à financer l’avenir de l’UE.

Fortes de leur modèle bancaire universel, solide et inclusif, les banques françaises sont déterminées à se mobiliser, en France comme en Europe, au service du financement de l’économie, des entreprises et des citoyens, ainsi que de la préparation de l’avenir.

Au sommaire de ce rapport annuel 2024 :

Rayonnement

La Fédération bancaire française (FBF) est l’organisation professionnelle qui représente toutes les banques, françaises et étrangères, installées en France. Avec ses 101 comités territoriaux, ses nombreux partenariats et sa mobilisation dans de multiples institutions, elle rayonne dans toute la France, en Europe et à l’international.

Croissance

Les banques françaises accompagnent la croissance durable de l’économie par leur activité prioritaire de financement des projets et besoins de leurs clients, particuliers et entreprises. Résolument engagées dans la lutte contre le changement climatique, elles financent massivement la transition écologique.

Inclusion

Le modèle français de banque relationnelle de proximité confirme son utilité dans le quotidien des ménages et son efficacité pour l’inclusion bancaire et financière. Le secteur bancaire est aussi un acteur dynamique de l’emploi et de l’insertion professionnelle.

Compétitivité

Pour assurer la souveraineté de l’Europe, la réglementation doit être claire et stable, et la supervision protectrice de la résilience du secteur bancaire comme de sa compétitivité. Il en va de la capacité des banques à financer durablement l’économie européenne.

L'année de la banque 2024 (PDF)

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